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Le VRS, ou virus respiratoire syncytial, est un virus très contagieux qui affecte principalement les voies respiratoires supérieures. Les symptômes ressemblent d'abord à ceux d'un rhume : nez bouché ou qui coule, toux sèche et fièvre modérée. Mais le virus peut se propager aux voies respiratoires inférieures et entraîner des infections respiratoires graves, telles que la bronchiolite et la pneumonie. Le VRS est surtout dangereux pour les très jeunes enfants, car il peut entraîner des difficultés respiratoires nécessitant une hospitalisation. Le plus souvent, les bébés concernés ont moins d’un an.
L'épidémie de VRS s'étend généralement d'octobre à mars, avec un pic vers la mi-décembre. Chaque année, des milliers de bébés sont hospitalisés à cause d'une infection sévère par le VRS. Ces hospitalisations mettent notre système de santé – les bébés et leurs parents ! – à rude épreuve.
Depuis peu, un nouveau médicament permet de protéger les nourrissons des infections par le VRS. En Belgique, les autorités ont donc décidé que les bébés les plus vulnérables – à savoir ceux nés ou à naître entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025 – pourront le recevoir cette année en bénéficiant d’un remboursement quasi intégral. Heureusement, car ce nouveau médicament, un anticorps monoclonal que l’on injecte comme un vaccin, est très coûteux (777 euros). Grâce à l’intervention de l’assurance maladie, les parents ne paieront que 12 euros (voire 8 euros s’ils bénéficient de l’intervention majorée).
Depuis peu, un nouveau médicament permet de protéger les nourrissons des infections par le VRS.
Fin septembre, les pédiatres belges ont appelé tous les jeunes parents à faire le pas pour protéger leur nouveau-né. Une seule injection suffit. Les études réalisées à l’étranger montrent qu’elle permet de réduire de 80% le nombre d’hospitalisations de bébés de moins de 6 mois, que l’enfant est directement immunisé, et qu’il est protégé pendant 5 à 6 mois, ce qui est suffisant pour couvrir toute la saison du VRS.
Si votre bébé est né entre le 1er avril et le 30 septembre 2024, vous devez absolument faire le nécessaire avant le 31 octobre. Sinon, le médicament ne vous sera pas remboursé. Rendez-vous sans tarder chez votre médecin généraliste ou votre pédiatre pour recevoir l’ordonnance qui vous permettra d’aller chercher l’anticorps monoclonal à la pharmacie, et fixer un nouveau rendez-vous pour l'injection.
Si votre bébé vient au monde entre le 1er octobre 2024 et le 31 mars 2025, il pourra recevoir l'injection (qui sera remboursée) peu après sa naissance. Cela se fera généralement à la maternité. N’hésitez pas à en parler dès maintenant avec votre gynécologue.
Depuis peu, il existe une autre arme préventive contre les infections par le VRS. Les femmes dont l’accouchement est prévu pendant la saison du VRS (du 1er novembre au 31 mars) peuvent choisir de se faire vacciner pendant leur grossesse (entre la 28e et la 36e semaine). Elles produiront alors des anticorps qu'elles vont transmettre à leur bébé via le placenta. Ce dernier n'aura alors plus besoin d’être immunisé à la naissance, et ne pourra donc évidemment pas bénéficier du remboursement de l'anticorps monoclonal.
A l’heure actuelle, il n’existe pas de données scientifiques permettant d’affirmer qu’une des deux options (la vaccination de la mère ou l’immunisation du bébé) est plus efficace que l’autre. Mais il y a une différence de coût, car le vaccin contre le VRS, disponible sur ordonnance, n'est pas remboursé en Belgique. Or il coûte 185 euros.
Consultez le site web vaccination-info.be.
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